mise à jour : cet article a été rédigé avant la beta du 12 Mai.
Vous trouverez ci-dessous mon compte-rendu purement subjectif suite à mes aventures démoniaques lors de l’open beta de Diablo 4 qui s’est déroulée les week-end du 18 (pour ceux ayant déjà précommandés) et du 25 Mars (open). Cet avis n’engage en rien l’ensemble des GF et chacun y trouvera potentiellement à redire, toutefois j’espère vous faire partager du mieux possible mon ressenti ainsi que les quelques astuces qui me paraissent utiles pour bien démarrer. Il me semble également important de clarifier que cet article contient beaucoup d’informations que vous aurez peut-être envie de découvrir par vous-même (spoiler alert), aussi je vous déconseille sa lecture si vous souhaitez absolument partir de zéro sur le jeu, où tout du moins de rester vigilant et de bien vite sauter les passages sur lesquels je révèle quelques saveurs impromptues. Bienvenue en Azeroth ! Ah non…merde.
Nous y sommes…Vendredi 17 Mars…et après 10 ans d’attente le commun des mortels ayant précommandé le jeu peut enfin s’essayer à Diablo 4 ! Le téléchargement de cette beta prendra un peu moins de 90 Go sur le disque, ce qui est déjà bien fourni pour une simple “beta” qui ne dévoilera fnalement qu’une infime partie du contenu. Même avec ma connexion en mousse, le download s’est malgré tout déroulé sans accrocs. On notera la présence d’un executable au doux nom de “FenrisError.exe” dans le répertoire BlizzardError, comme quoi, WoW n’est pas si loin. L’est-il ? Car en réalité en fouillant un peu, Fenris est le nom donné à un loup dans la mythologie scandinavienne et il semblerait que son patronyme soit également repris dans l’univers de Diablo et qu’il pourrait correspondre à ce loup au crâne saillant (dénommé “loup ensanglanté / bloodied wolf” pour le moment) que l’on retrouve en début de partie (et entre nous il fait plutôt beauceron / doberman). Tiens, parlons-en de ce début de partie !
Ouiiiiiiii, le jeu est téléchargé, vite, vite, précipitons-nous tels des golden retrievers à l’affût d’un ballon, langue pendante et remuant de la…ah, non, tiens…un écran qui me demande de patienter ?
Le compteur de temps utilise d’ailleurs des “minutes” différentes de notre univers. La minute Blizzard est variable, sache-le lecteur. En effet elle peut faire une seconde terrestre ou 20 minutes, c’est suivant l’humeur, elle est très émotionnelle. Sans doute que de pianoter nerveusement derrière son clavier n’aidera pas non plus.
Le compteur tombe, il descend à zéro…ça y est ! Le jeu se lance, IL SE LANCE, ENFIN !
…ou pas…
C’est pas grave, ça tombe très bien même, car j’avais justement besoin d’une autre heure afin de ronger mes ongles, cette fois j’attaque les orteils.
Après bon, il est vrai qu’il était difficile d’anticiper qu’une franchise à peine connue et attendue depuis une décennie allait connaitre un tel succès. Mais ne soyons pas trop mauvaise langue, car après tout, y a-t-il un lancement populaire s’étant parfaitement déroulé d’entrée de jeu ?
Bref…cette fois c’est la bonne, je m’authentifie ! Oui, c’est bien moi, pigeon virtuel avide de goudiz premium packagés à quelques euros 99 qui me présente à toi, Ô seigneur des ombres…
Mais avant de débuter l’aventure, il me faut bien sûr créer mon aventurier ! Et pour l’accès anticipé (l’early comme dise les insiders - oui, je maitrise la langue du tchèque Spir), 3 classes sont proposées :
Le druide et le nécromancien viendront s’ajouter lors du week-end suivant. C’est assez peu, mais finalement largement suffisant le temps d’un week-end.
Nouveau dans cet opus, il est à présent possible de personnaliser un minimum son personnage avec les paramètres suivants :
Bien que je trouve la qualité des cheveux assez moyenne, le character design lui est vraiment très sympa et l’on aurait presque souhaité avoir un peu plus de choix dans les modèles faciaux, même si au final on ne les remarque pas tant que ça une fois en jeu (sauf sur cinématique) puisque souvent coiffés d’un heaume / capuche ou autre.
A noter qu’une fois en jeu, il vous sera toujours possible de revenir sur les critères suivants :
Donc si jamais vous étiez bourré et aviez choisi n’importe quoi le premier soir, vous pourrez toujours revenir là-dessus ! En revanche, lors de la beta il n’était pas possible de revenir sur la coiffure, la peau, le type de visage, bref…les attributs purement physiques (pas impossible qu’ils offrent un service payant à la WoW plus tard malgré tout mais pour le moment ne comptez pas trop dessus).
Lors de la finalisation de création du personnage on vous proposera également de jouer le personnage en mode “hardcore”. Pour les néophytes sur Diablo, le hardcore signifique que votre personnage est détruit de manière permanente et vous devez recommencer (contrairement à un Last Epoch par exemple qui vous offre la possibilité de le récupérer en mode normal).
Félicitations @Hills chez nous d’ailleurs, qui a terminé la beta en solo avec un perso druide 25 en hardcore, c’était couillu…il fallait oser pour un perso’ de découverte !
Ensuite on détermine le nom du personnage et c’est partiiiiiiiiiii mon kiki !
Le jeu débute avec une cinématique qui transpire le froid, la mort. Vous n’êtes pas le bienvenu à “sanctuaire”, et cette introduction vous le fait bien vite comprendre.
Alors que votre canasson peine à avancer dans une neige aussi épaisse qu’un aligot auvergnat, vous tombez nez-à-nez avec une statue au visage défiguré. L’étalon froussard s’emballe et fait demi-tour. Bien mal lui en a pris…un dernier hennissement d’effroi et il finira éventré quelques secondes plus tard.
Vous voilà donc seul au milieu de steppes arides enneigées, avec pour seul arme une torche asmathique et ce qu’il vous reste de courage, probablement encerclé de créatures non-vegan.
Chic ! c’est le début de l’aventure !
Habillé de quelques fourrures au doux parfum de roquefort, c’est le bras vengeur -pour ma mule- et l’oeil torve que je sors de ma grotte. Je me sens l’âme d’un John Wick pour la mort prématurée de Fluffy avec qui j’avais partagé tant d’histoires (15 secondes d’intro, ça crée des liens).
Mais avant de plonger trogne baissée dans l’univers de Lilith, jetons un oeil à l’interface.
Les habitués des diablo-like ne seront pas dépaysés puisqu’on y retrouve tous les ingrédients habituels : Un bocal de santé à gauche, le même quelle que soit la classe, puis un autre de mana / fury / etc. à droite, qui lui dépendra du type de classe que vous avez décidé de jouer.
Concernant l’inventaire, je ne me lancerai pas dans un comparatif avec D3 (mes souvenirs ne sont pas assez frais sur le sujet au moment d’écrire ces lignes) mais je me focaliserai sur ce qui est présenté dans le jeu.
Encore une fois ici nous ne sommes pas vraiment perdu pour ceux qui connaissent un peu et pour les nouveaux je trouve que l’interface reste assez simple : Peu de stats affichées d’emblée, la possibilité de ranger l’inventaire en 1 clic avec le bouton de tri, et des onglets spécifiques pour consommables, quêtes et “aspects” (on verra ça plus tard); bref…tout pour éviter de se retrouver rapidement avec un baluchon totalement désorganisé.
(la suite en cours de rédaction … :) )
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